5,6,7,8 c’est parti !

Aujourd’hui, rendez-vous dans le quartier des Champs-Montant à Marin où pas chassés et pirouettes rythment le quotidien du 12b…. Dans l’école de danse de Lucie Nicolas, petits et grands se retrouvent pour partager et apprendre cet art si complexe qu’est la danse. A travers plusieurs disciplines, le centre, crée il y a seulement 3 ans, offre une multitude d’opportunités et de rêves.

Après une carrière professionnelle sur les planches parisiennes, Lucie Nicolas pose ses bagages à Neuchâtel il y a 5 ans, la tête remplie de projets et d’appréhension. La danse, c’est sa vie. Depuis petite, elle n’a cessé d’enfiler ses demi-pointes et ses guêtres pour réaliser la meilleure pirouette possible. Cette passion et rigueur lui ont permis pendant des années de transmettre son savoir, à travers notamment une compagnie professionnelle. Quelque temps après son arrivée en Suisse, elle décide d’ouvrir son studio nommé Pil’Life Danse, école regroupant la danse, le Pilate et le yoga. De l’initiation au cours avancé, tout curieux est susceptible de trouver un cours adapté à son niveau avec un enseignement ajusté. L’école ouverte depuis 3 ans ne cesse de grandir et d’offrir différentes disciplines et professeurs.


INTERVIEW

Comment décrire Pil’lise Danse en quelques mots ?

C’est une école qui délivre des cours danse, de yoga et de Pilates. Les trois disciplines se complètent bien entre elles et permettent un épanouissement en tant que loisir ou pour aller dans les métiers du sport et de la danse.

Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre votre indépendance ?

Très simple…C’est le fait d’être une femme avec enfants. J’ai eu un parcours en tant qu’artiste pendant des années, mais face aux contrats et la fondation de ma famille c’est plus compliqué de combiner les deux. Il a paru plus judicieux se lancer dans l’indépendance et me permet aussi plus de liberté ! Organiser son temps de travail, aller jusqu’au bout de ses envies professionnelles est précieux. … Tout ce que je souhaite c’est enseigner et offrir quelque chose de plus à tous mes élèves.

Qu’est-ce que cette indépendance représente pour vous ?

La satisfaction d’avoir une évolution dans le métier et aussi au niveau personnel ! Aucun frein, liberté totale… c’est un métier de transmission et de permettre l’évolution des enfants à leur émancipation dans s’émanciper dans la danse. Valoriser mes élèves est crucial dans leur évolution, ça me rappelle moi à leur âge. Mon métier est une passion bien qu’il reste complexe par moment… Mais ça en vaut la peine !

D’après vous, qu’est-ce qui vous démarques des autres structures neuchâteloises ?

Individualiser l’approche des 3 disciplines en même temps. C’est le fait de prendre conscience que dans notre centre il y en a pour tous les goûts ! Il y a des élèves qui viennent pour le plaisir, ceux qui suivent juste un cours pour passer du bon temps et justement ceux qui veulent aller plus loin.

Dans la partie yoga et Pilate, c’est plus une démarche personnelle, une approche plus centrée sur la personne. La différence de l’approche de l’école, est le parcours et la culture plus française qui vient s’ajouter au cadre culturel bien ancrée dans la région. C’est le plaisir et le bien être avant tout ! Mais aucun cas une démarche trop compétitrice !

Êtes-vous fière du chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui ?

Oui, je peux dire que c’est un parcours intéressant. Avoir de la fierté c’est compliqué mais je peux dire que je n’ai pas de regrets ! Bien sûr il y a pleins de choses que j’aimerais faire mais on a qu’une vie ! Si je repense, il y a des endroits, des personnes avec qui j’aurai aimé collaborer… Mais mon chemin est celui-ci, j’ai créé une famille, une école… Je suis épanouie dans ce que je vis aujourd’hui.

Selon vous, quelle sera la prochaine étape pour Pil’life ? 

Continuer à se développer, amener de plus en plus la partie loisir amateur à celle de bon niveau. En effet, on peut être à un niveau amateur toute une vie mais le but du centre est aussi de pousser les élèves prometteurs.

Entrainer des personnes à travers les 3 disciplines et des structures de travail différentes permet aussi de créer une compagnie professionnelle qui ferait vivre le côté plus professionnel du centre. C’est un des prochains éléments à développer chez Pil’Life danse, la partie professionnelle. L’idée serait d’arriver à maintenir des élèves le plus tard possible en leur donnant les possibilités de danser avec des professionnels pour se performer ou tout par plus plaisir.

“Danser c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses, sans dire un mot.”

Yuri Buenaventura

Bien qu’au premier abord les trois disciplines proposées ne semblent que peu semblables, les unes aux autres s’accordent par la rigueur, la concentration et la maîtrise de son corps. Cette maîtrise si complexe à assimiler représente l’un des défis majeurs de Pil’Life. L’école, devenue école formative depuis peu, espère à travers les formations telles que “sport art et études” donner l’envol à plusieurs petites étoiles…

Plus qu’une école, Pil’Life Danse représente un tremplin pour tous les élèves à potentiel, mais aussi une atmosphère conviviale et familiale ou règne acceptation et partages.

Juju